
Un engagement aux côtés des alliés
Défaillances
En politique étrangère, Hillary Clinton a été critiquée pour son manque de jugement, voire son irresponsabilité (ses e-mails privés, son soutien à l’invasion de l’Irak, son manque de réactivité dans l’attaque du consulat américain à Benghazi). Son passage à la tête du Département d’Etat n’a pas non plus laissé un bilan impressionnant.
Expérience
Il n’en reste pas moins que l’ex-Première Dame et ex-secrétaire d’Etat a, en la matière, une expérience hors du commun. Elle devrait inscrire sa politique étrangère dans la continuité de ce qui a été fait sous la présidence d’Obama : une relation apaisée et plus respectueuse avec les alliés, un recentrage sur le bassin Asie-Pacifique, un rapprochement avec d’anciens ennemis (Iran, Cuba), une présence plus affirmée en Afrique.


America first
Isolationnisme
Si Obama espérait redorer la réputation internationale des Etats-Unis, Donald Trump, lui, n’est pas là pour se faire des amis. Le candidat voudrait moins contribuer à la défense de ses alliés et prône une politique étrangère moins interventionniste. Même s’il promet en même temps de bombarder les puits de pétrole de Daech et de résoudre le conflit israélo-palestinien "en deux semaines" . Quant au leader de l’Iran - à qui Trump s’adressera avec un "hé bébé" -, il pourra dire adieu à l’accord nucléaire.
Dirigeants contestés
Mais le milliardaire se rapprocherait bien du Russe Vladimir Poutine, qu’il qualifie de "leader talentueux". Et déplore la chute de l’ex-président égyptien Hosni Moubarak. Donald Trump a aussi exprimé son admiration pour le dictateur nord-coréen, proposant une réouverture du dialogue entre les deux pays et le retrait des troupes américaines de Séoul.