©Abattoirs.be
La Ville de Bruxelles inaugure son abattoir, situé à la porte de Ninove. Assez rapidement, l'acheminement du bétail pose problème au voisinage et les infrastructures deviennent trop petites. Il est question de construire un nouveau site, partagé entre différentes communes, mais les négociations échouent.
©Abattoirs.be
La commune d’Anderlecht accorde une concession pour la construction et l’exploitation d’un nouvel abattoir, avec un marché aux bestiaux, sur un terrain marécageux d'une vingtaine d'hectares dans le quartier de Cureghem. La SA Abattoirs et Marchés d’Anderlecht-Cureghem est créée.
©Abattoirs.be
L'abattoir, implanté derrière la grande halle, est mis en service. Les débuts sont difficiles mais, avec les années, les bénéfices engrangés deviennent plantureux jusqu'à la Première Guerre mondiale.
©Abattoirs.be
La commune d’Anderlecht fait valoir son droit de reprise du site. Les revenus générés par les activités commerciales sont nécessaires pour la reconstruction d'après-guerre.
©Belga
Le bourgmestre envisage de démolir l'abattoir au profit de logements sociaux, pourtant les autorités renoncent car le business est trop lucratif. Cette année-là, la mécanisation fait son apparition. La première chaîne d'abattage des porcs est inaugurée.
©Abattoirs.be
L'activité étant devenue déficitaire, la commune d'Anderlecht annonce qu'elle arrête l'exploitation. 150 négociants et abatteurs fondent une société anonyme, rassemblent le capital nécessaire à la survie du site et obtiennent les droits d'exploitation.
©Belga
Alors que certaines activités se déroulaient encore en extérieur, désormais les étables, l’abattage, la réfrigération, la découpe… sont regroupées dans un grand bâtiment fermé au public. La pertinence de ce choix est aujourd’hui débattue en interne. Vu les nombreuses critiques concernant le bien-être animal, les responsables du site envisagent de revoir leur politique pour proposer davantage de transparence.
©Belga
Un siècle après sa construction, la halle monumentale est classée et bénéficie donc de mesures de protection. Œuvre de l'architecte Emile Tiron, elle se dresse sur 100 mètres de long et 100 mètres de large. Le squelette de ce bâtiment industriel typique du 19e siècle est composé de 218 tonnes de fonte et 640 tonnes d'acier. Jusqu'en 2008, la halle sert de marché aux bestiaux. Aujourd’hui, s’y déploient des stands de produits non alimentaires les jours de marché.
©Abattoirs.be
Cette année voit la fermeture de l’ancien marché aux viandes et l’ouverture du foodmet, qui rassemble 45 commerces, dont 17 boucheries, dans une halle alimentaire dernier cri. Du vendredi au dimanche, 120.000 visiteurs se rendent aux « abattoirs » pour le foodmet et le grand marché en plein air.
©Abattoirs.be
Un plan de redynamisation du site prévoit la construction d’un nouveau bâtiment rassemblant toutes les activités « viandes », d'une ferme urbaine, d’une brasserie, d'immeubles de logements, d'entrepôts et même d'une école. « Le but est de mêler encore davantage activité économique et dynamique sociale », explique le porte-parole de la société Abattoir.
©LaLibre.be 2017 - Les abattoirs d'Anderlecht By LaLibre.be