Par Jonas Legge & Jean-Christophe Guillaume
Les phares des premiers véhicules qui s'activent sur le site des « abattoirs » d'Anderlecht marquent de longues traînées lumineuses sur les pavés et éclairent les silhouettes de quelques noctambules. C'est dans cette ambiance de fin de nuit, où les visages sont encore engoncés dans les cols des vestes, que les ouvriers débutent leur journée.
Il faut imaginer une croix au milieu des yeux et des cornes et viser juste.
Ces hommes sont les employés de deux entreprises qui louent les 5.000 mètres carrés d’infrastructures d’abattage : Abaco pour le grand bétail (bovins, chevaux, moutons) et Seva pour les porcs. Dans un long parallélépipède disgracieux, composé de deux étages, chaque société dispose de sa propre ligne d’abattage. Environ 230.000 animaux trépassent chaque année en ces lieux, soit deux à trois pour cent du marché en Belgique.
Le site, géré par la société Abattoir, ne se limite cependant pas à cette fonction. S’y entremêlent également un grand marché en plein air, une halle alimentaire, des ateliers de découpe, des activités de détente…
Pour la série « Dans le secret des lieux », LaLibre.be s'est glissée dans les coulisses de cet endroit emblématique implanté au cœur de la Région bruxelloise.
Avertissement : certaines descriptions et photos peuvent heurter les âmes sensibles.
Jonas
Legge
Journaliste
Jean-Christophe
Guillaume
Photographe
Raphael
Batista
UI/UX Designer
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