Une enquête de Constance Waerseggers
Depuis bientôt un an, le Covid-19 sévit dans notre pays et nos vies, telle une menace invisible pesant sur chacun de nos gestes. Une génération a été profondément touchée durant cette année, mais dont on a pourtant moins parlé. Celle qui, à première vue, est la moins concernée, pourtant, celle qui a silencieusement tant perdu. Et pour cause, pendant un an, l’accent a été mis sur la mortalité évidente de ce virus, sur la protection des ainés et sur l’arrêt net de la société. Cette génération oubliée est constituée de jeunes entre 18 et 24 ans.
Celle qui, à première vue, est la moins concernée, pourtant, celle qui a silencieusement tant perdu.
Ils devraient être en train d’étudier, de se former, de se chercher et d’explorer. Ils devraient être en train de se socialiser, de développer leurs intérêts et d’assouvir leur curiosité. C’est en principe la période des grands projets et de tous les possibles. Mais face aux cours en ligne rébarbatifs, aux Erasmus annulés, aux permis de conduire déplacés, au marché du travail incertain et au manque affectif et social, il est difficile pour eux de ne pas s’indigner…
Ils s’appellent Héloïse, Nathan, Victoria, Quentin, Clara, Emeric, Pauline, Thomas, Maxime et Annabelle. Ils sont belges, motivés et articulés. Depuis les quatre coins de la Belgique, ils nous parlent de leurs situations bien diverses.
2021© Chronique d’une génération oubliée - By LaLibre