SE TRANSFORMER POUR SURVIVRE

Le défi de l'industrie wallonne

La sidérurgie liégeoise et carolo, Caterpillar Gosselies, Royal Boch, Durobor, les Cristalleries du Val-Saint-Lambert, les Forges de Clabecq et tant d'autres : quand on évoque l'industrie wallonne ces dernières années, c'est le plus souvent à l'occasion de drames, qu'il s'agisse de fermetures d'usines ou de lourdes restructurations.

En Wallonie, mais aussi dans le monde occidental, les facteurs parfois combinés de la mondialisation, d'une conjoncture économique morose, de contraintes environnementales toujours plus strictes, d'une incapacité à se renouveler et d'une gestion dictée par de pures considérations financières ont conduit l'industrie au bord du précipice.

Est-elle d'ailleurs considérée comme morte ? En tout cas, le mot "industrie" est totalement absent du texte rendu public le 26 juin dernier et qui reprend les grands axes de la déclaration de politique gouvernementale du possible futur gouvernement wallon PS et Écolo.

Dans ce contexte de désindustrialisation, comment l'industrie manufacturière wallonne peut-elle rester rentable et compétitive, en un mot : survivre ? En se transformant.

Sept entreprises, de secteurs d'activité aussi différents que le verre, la chimie, les pièces automobiles, le recyclage des déchets, la fabrication de machines ou de robots pour l'industrie, nous ont ouvert leurs portes. Elles ont toutes fait le choix gagnant de l'innovation, qu'elle soit technologique, de gestion, à visée environnementale ou qu'elle concerne la relocalisation d'activités. Il y aura aussi le récit d'un échec, une histoire aussi singulière qu’emblématique.

Ces défis de transformations n'ont pas été faciles à relever mais ces entreprises prouvent qu'avec de la volonté et de l'audace, l'industrie a un avenir en Wallonie.

Reporters

La relocalisation



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