Pour plaire à l'Europe, "le Niger a interné ses propres citoyens"

Ce reportage a été réalisé en partenariat avec Caritas International Belgique et financé par le projet européen Mind, pour la sensibilisation et l’éducation au développement. L’indépendance rédactionnelle est garantie.

Ce reportage a été réalisé en partenariat avec Caritas International Belgique et financé par le projet européen Mind, pour la sensibilisation et l’éducation au développement. L’indépendance rédactionnelle est garantie.

Coincé entre le Maghreb, les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, le Niger est à la fois un pays d’origine, de transit, de retour pour les migrants et de destination pour les réfugiés fuyant les pays limitrophes. Il a deux surnoms, au choix : “centre de transit à ciel ouvert” et “frontière sud de l’Europe”.

Depuis 2015 et le sommet de La Valette, il est devenu le chouchou des politiques européennes. Relativement stable par rapport à ses voisins, le pays constitue en effet un verrou stratégique au Sahel. Primo, en raison des enjeux migratoires, vu son statut de plaque tournante. Secundo, en raison des enjeux sécuritaires dans la région.

“Le Niger est un pays intéressant pour beaucoup  : les Chinois, l’Arabie saoudite, les pays du Golfe, les Russes, la Turquie. Le Niger est un bon partenaire. Pour le pays, c’est positif mais il a du mal à coordonner tous ces acteurs et gérer l’argent investi”, explique Frank Van Der Mueren, chef de mission d’Eucap Sahel Niger, une mission civile de l’Union européenne pour soutenir le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

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