Plongée nocturne
sur le chantier du RER

"C'est une vraie machine de guerre
qui doit se mettre en place pour le terminer"

© Sarah Freres

© Sarah Freres

Les marches pour le climat ont remis le ferroviaire et la place qu’il occupe dans notre société sur le devant de la scène. La plupart des partis politiques veulent améliorer la desserte dans et vers Bruxelles et refinancer les chemins de fer, dont la dotation a été rabotée de trois milliards d'euros sous cette législature. Dans le même temps, un autre milliard, qualifié de vertueux, a été dégagé pour les dix prochaines années pour financer la finalisation du Réseau Express Régional (RER) et les priorités régionales.

Pour mémoire, le projet de RER débute dans les années 90. En trente ans, les chemins de fer auront dû composer avec les réductions puis les augmentations de personnel, la réforme des structures de la SNCB en 2005, le manque d’argent dans les caisses du Fonds RER, l’inactivité du chantier (il fallait tout de même entretenir l’infrastructure), la clé de répartition 60/40, les délais dépassés des appels d’offres, les permis d’urbanisme cassés… “Vous savez, c’est une vraie machine de guerre qui doit se mettre en place pour qu’on puisse le terminer”, lance Philippe Denayer, chef du projet RER chez Tuc Rail, la filiale d’Infrabel pour l’ingénierie ferroviaire, un casque de chantier vissé sur la tête.

© Sarah Freres

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