Il a tatoué des milliers de Juifs à Auschwitz: qui était Lali Sokolov?

Auschwitz. Neuf lettres qui n’ont pas fini de faire froid dans le dos. 75 ans après la libération du camp, personne n’a oublié les horreurs qui y ont eu lieu. Il est d’ailleurs essentiel de continuer à raconter. Pour que cela ne se reproduise plus, mais également pour que personne n’oublie comment 1,1 million d’êtres humains, dont 1 million de Juifs, ont été exterminés et des centaines de milliers d’autres marqués à jamais dans leur chair. 

Ceux qui n’ont pas été envoyés directement vers les chambres à gaz ont en effet dû passer (entre autres) par la terrible étape du tatouage. Un acte déshumanisant qui leur a collé à la peau toute leur vie. Ordonné par les nazis, ce marquage était effectué par des déportés. “Il y avait plusieurs tatoueurs dans le complexe concentrationnaire d'Auschwitz”, explique Johan Puttemans, coordinateur pédagogique à l'ASBL Mémoire d'Auschwitz. “Leur nombre dépendait de l’afflux de nouveaux arrivants dans le camp”. Parmi les tatoueurs qui ont survécu, très peu se sont fait connaître. Sauf Lali Sokolov, qui a accepté de raconter son histoire à la mort de sa femme. Pendant trois ans, il s’est confié à l’écrivaine néo-zélandaise Heather Morris qui s'est basée sur ses mémoires pour écrire, avec son accord, le best-seller “Le tatoueur d’Auschwitz” (City Editions, 2018). Un livre d'abord paru en anglais qui comporte sa part de fiction mais dont nous n’avons repris que les éléments qui ont pu être vérifiés. 

Comment se passait le processus de tatouage à Auschwitz-Birkenau? Réponse à travers l’histoire vraie de Lali et les éclairages de l'ASBL Mémoire d'Auschwitz.

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