Fred Hoyle, l’homme du Big Bang

Il y a 70 ans, l’un de ses plus féroces adversaires invente le nom qui deviendra le centre de la cosmologie moderne. Ce nom, c’est le Big Bang.  Cet adversaire, l’astronome Fred Hoyle. Portrait.

Un peu par hasard. C’est comme cela que tout commence. Une simple image, quelques mots glissés à l’antenne. L’anodin qui cache beaucoup.

Fred Hoyle a trente-quatre ans. De larges montures ovales s’appuient sur un nez pataud. Les joues sont généreuses. Bonhommie de surface. On le dit incisif, au mauvais caractère qui attaque. Peu de sourires pour les photographes. Pas de répit pour ses adversaires, Hoyle réagit au quart de tour. Un tempérament qui le suivra toute sa carrière.

Nous sommes le 28 mars 1949. Le scientifique est l’invité du Third Program de la British Broadcasting Corporation. Il est 18h30, le printemps a commencé depuis une semaine et George VI est à la tête du Royaume-Uni.

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