Conquête spatiale

Dans les coulisses d'Ariane 6

"Images interdites"

Les téléphones portables et appareils photos sont interdits. Déposez-les dans la boîte, qui sera scellée". On ne rigole pas en arrivant chez ArianeGroup, même si toute la procédure est faite avec le sourire. À bord d’un bus, on arrive sur le site des Murneaux, près de Paris, où se situe une partie de la production des lanceurs de fusée. Les quelques personnes présentes à bord qui n’y ont jamais mis les pieds comprennent qu’elles sont arrivées à la vue d’une reproduction réduite de fusée Ariane 5, pointant son nez vers le ciel bleu, vierge de tout nuage. Celle-ci plonge ses pieds dans un socle en béton et ne pourra jamais décoller, contrairement à ses grandes sœurs de la même génération. D’ailleurs, les fusées Ariane 5 sont en bout de course et n’effectueront plus qu’une dizaine de vols. Elles laisseront place, à partir de 2021, à la dernière venue de la famille : Ariane 6. C’est le but du déplacement, en ce mois de juillet : découvrir les nouveautés du lanceur de dernière génération et voir comment l’industrie belge peut en tirer profit. C’est pour cela que plusieurs représentants d’industries belges comme la Sabca, Thales Alenia Space ou encore Safran Aero Boosters ont fait le voyage. David Clarinval (MR), le ministre du Budget, est également de la partie.

"On produit également le dernier missile de dissuasion nucléaire français", annonce non sans fierté le directeur des relations médias du groupe, Julien Watelet. Mais ça, ça reste top secret, on n’en saura pas beaucoup plus.

Crédit: A. Marsac

Crédit: A. Marsac

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