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Gouvernement wallon

Willy Borsus

Willy Borsus

Ministre-président

Détails

MR

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Willy Borsus

Ministre-président

On est en septembre 2013. In tempore non suspecto. Les élections fédérales et régionales tombent neuf mois plus tard. Willy Borsus, chef de file MR au parlement wallon depuis 2009, se laisse aller à quelques confidences dans “L’Avenir”. Il se verrait bien ministre-président wallon. Vers la suite de l'article - abonnés)

Vice-présidents

Alda Greoli

Alda GreoliDétails

CDH

  • Vice-présidente
  • Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
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Alda Greoli

Vice-présidente et ministre

En devenant ministre francophone, en avril 2016, il y a juste 15 mois, Alda Greoli passait de l’ombre (le cabinet de Maxime Prévot, ministre wallon de la Santé) à la lumière. Une surprise, sortie du chapeau du président du CDH, pour remplacer Joëlle Milquet, démissionnaire, à la Culture. Vers la suite de l'article - abonnés)

Pierre-Yves Jeholet

Pierre-Yves JeholetDétails

MR

  • Vice-président
  • Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
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Pierre-Yves Jeholet

Vice-président et ministre

Régionaliste récemment assumé de la cause, le nouveau vice-Président wallon ayant en charge l’Economie, l’Emploi et la Formation vient de Herve. Et comme le fromage régional, il dégage… Certaines de ses outrances sont homériques même si sa sincérité n’est pas discutable. Lorsqu’à la tribune du Parlement wallon, en pleine crise politique, il harangue son homologue socialiste, Christophe Collignon en lui envoyant au visage “Vous allez vous habituer à l’opposition”, le ton est menaçant. Trop sans doute, mais il est comme ça Pierre-Yves Jeholet (49 ans). Vers la suite de l'article - abonnés)

Ministres

Carlo Di Antonio

Carlo Di AntonioDétails

CDH

  • Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
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Carlo Di Antonio

Ministre

Carlo Di Antonio, le Dourois reconduit. Aucun changement en vue pour Carlo Di Antonio (CDH). Le ministre wallon de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité, des Transports et du Bien-être animal, en poste depuis 2014, restera chargé de ces matières. Le quinquagénaire originaire de Dour, dont il est le bourgmestre, est bio-ingénieur de formation. <
Après être passé brièvement par Ecolo durant ses études à l’UCL, Carlo Di Antonio se présentera vingt ans plus tard, en 2000, aux élections communales de Dour. La machine est lancée et, deux ans plus tard, Joëlle Milquet l’appelle à rejoindre l’équipe du PSC afin d’organiser l’évolution du parti vers le CDH. En 2004, Carlo Di Antonio devient député wallon et, en 2006, ce grand sportif remporte les élections communales et devient bourgmestre de sa commune d’origine. En 2009, il remplace Benoît Lutgen et devient ministre des Travaux publics et de l’Agriculture.
En 2014, il mène la liste CDH de l’arrondissement de Mons, est réélu député et prête déjà serment comme ministre wallon de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité, des Transports et du Bien-être animal. Bis repetita placent...

Jean-Luc Crucke

Jean-Luc CruckeDétails

MR

  • Ministre du Budget, des Finances, de l'Energie, du Climat et des Aéroports
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Jean-Luc Crucke

Ministre

De Jean-Luc Dehaene, il a le prénom, le crâne chauve, les lunettes peut-être aussi et le déboulement taurin. Mais la comparaison s’arrête là. Son libéralisme, le nouveau ministre wallon du Budget l’a chevillé au corps et jamais vous ne le verrez agir comme un social-chrétien des années 80-90. Vers la suite de l'article - abonnés)

René Collin

Réné CollinDétails

CDH

  • Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
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René Collin

Ministre

René Collin, originaire de la province de Luxembourg, conservera les matières dont il est chargé depuis 2014 et qui lui tiennent à cœur : l’Agriculture, la Nature, la Forêt, la Ruralité, le Tourisme et le Patrimoine. Le ministre CDH de 59 ans, né d’un père facteur et d’une mère agricultrice, a suivi des études de droits à l’UCL avant de devenir conseiller auprès du secrétaire d’Etat à l’Agriculture et aux Affaires européennes, Paul De Keersmaeker (CD&V). Vers la suite de l'article - abonnés)

Valérie De Bue

ValérieDe BueDétails

MR

  • Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives
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Valérie De Bue

Ministre

Valérie De Bue, une pure “michélienne”. Dans le Brabant wallon, au MR, vous êtes “michélien” ou vous n’êtes pas. Non seulement Valérie De Bue fait partie du bon clan, mais, en plus, elle est réellement proche de Charles Michel, Premier ministre et vrai patron de son parti.
En 2014, cette proximité, ainsi que ses bonnes connaissances en matière de mobilité lui valent d’apparaître sur la liste des ministrables du gouvernement fédéral. Loupé. Trop tôt. L’indispensable respect des équilibres internes au parti, notamment géographique (elle est de la même province que le Premier ministre), lui était trop défavorable. Trois ans plus tard, son tour est venu à la faveur d’un improbable renversement de majorité. Elle devient ministre wallonne des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives.
Si Valérie De Bue est née dans le Brabant flamand, à Vilvorde, le 7 octobre 1966, elle est bien un pur produit de la “Jeune province” wallonne. Elle étudie à l’UCL (Université catholique de Louvain-la-Neuve) où elle obtient une licence en sciences économiques et une spécialisation en aménagement du territoire et en urbanisme. Et elle entre dans la foulée à l’IBW, l’Intercommunale du Brabant wallon.

Passée par le cabinet de Charles Michel

En 2000, elle fait ses premiers pas en politique en intégrant le cabinet d’un certain Charles Michel, tout jeune ministre wallon (24 ans) des Affaires intérieures. Une compétence dénommée aujourd’hui les… Pouvoirs locaux. C’est dire si elle est censée maîtriser sa matière. On s’en fera une idée rapidement puisqu’elle aura la lourde tâche de mener à bien toute une série de projets en matière de gouvernance, conséquences de l’affaire Publifin/Nethys.
La première fois que Valérie De Bue est élue, c’est en 2000, au conseil communal de Nivelles. En 2003, elle entre à la Chambre des représentants. A partir de 2006, elle cumule son poste de députée fédérale avec celui d’échevine à Nivelles, puis de première échevine. Elle devra toutefois abandonner sa fonction locale lors de son entrée au Parlement wallon en 2014 en raison des règles de décumul. Lors de ce scrutin régional, elle réalise au passage le premier score en voix de préférence dans sa province. La libérale a une personnalité qui dénote en politique. Consensuelle, un peu effacée parfois, loin des postures matamoresques de la plupart de ses collègues masculins, elle évite les conflits et préfère les relations cordiales avec autrui. Son caractère enjoué, sincèrement aimable, est d’ailleurs très apprécié tant par ses collègues de parti que ses adversaires politiques. Pour imposer ses positions, on l’a dit malgré tout capable de fermeté. Elle en aura bien besoin face à Stéphane Moreau, le grand patron de Nethys.